En prolongement de notre visite au Moulin des Tours à Barbaste, sur la proposition de Christian, voici un poème d’un pyrénéen, Jean d’OUEIL, un amoureux de la vallée et un peu nostalgique du temps des Moulins.
Ce texte nous rappelle que chaque rivière de notre département alimentait autrefois, plusieurs moulins. Tous les paysans portaient leur blé à moudre au moulin le plus près, puis repartaient avec leurs sacs de farine et de son, l’odeur de la graine écrasée et le bruit des meules tournantes. Il n’y a pas si longtemps et pourtant…Nous avons oublié, vite pris dans un autre train de vie qui nous éloigne de l’origine des choses ; nous ne voyons que le produit fini. Je ne regrette pas ce temps, je n’en garde que des bons souvenirs.
Des moulins de notre enfance, il en existe encore sur les petites rivières qui alimentent les affluents de La Garonne ; certains sont abandonnés dans leur décrépitude, d’autres oubliés, reflètent leur triste solitude dans l’eau qui passe, d’autres encore plus chanceux, restaurés et transformés en nouvelles fonctions. Seules les grosses meules faisant office de tables de jardin, rappellent que là , il y avait un moulin !
MN
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