Visite du musée de la Résistance et de la Déportation

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Mardi 22 novembre  le Club des retraités a visité le nouveau  Musée de la Résistance, lieu de souvenirs et de recueillement , bien pensé et bien organisé. Pour la plupart d’entre-nous, nous sommes nés dans un monde ravagé par la guerre, un monde de violence et d’horreurs. Le musée retrace sur ses murs les épisodes  de cette guerre et particulièrement les faits de la Résistance dans le Gers.Beaucoups de noms figurent sur les panneaux, des noms de femmes et d’hommes qui se sont illustrés par leur courage, le don de soi, pour sauver l’honneur de la France.Je ne peux pas parler de tous , alors j’ai retenu le nom de Jeanine Morisse, alias Niquou, née à Auch le 19 mai 1921.Une fervente résistante qui a répondu à l’appel du Général De Gaule.  Après  dénonciation, elle fut arrêtée 12 avril 1943, faite prisonnière à la prison de Furgole à Toulouse, puis à Fresne et déportée au camp de Ravensbrück, puis au camp de travail de Schleben et libérée en 1945 par l’armée soviétique.

Le 18 juin 2008, le maire d’Auch, Franck Montaugé, lui rend hommage et dévoile,  à la Bibliothèque municipale, une plaque de commémoration de cet évènement. Après de longues années de silence, elle publie  un livre de souvenirs « Là, d’où je viens » .

 « C’est indescriptible, écrit-elle. La destruction de l’être par cette machine infernale, le nazisme, qui ne voulait pas seulement détruire le corps, mais l’esprit, l’âme. Le plus profond de l’être, l’avilissement total. »

 

Jeanine Morisse-Messerli a été l’une des témoins majeurs du Musée départemental de la Résistance et de la Déportation. Elle est morte le 11 septembre 2021.Elle nous laisse un message d’optimisme et de confiance en l’avenir, malgré tout.

Rien n’est plus fort que la parole d’un témoin vivant.

MN

 

 

En résonance  :

Non, Niquou,, personne ne peut imaginer

L’enfer des camps nazis,

Dans notre petit coin du Gers

On n’a pas senti l’odeur des corps brûlés

On n’a pas vu les squelettes calcinés,

On n’a pas entendu les cris inhumains

De tous ceux qui ont été torturés,

On n’a rien su de toutes ces horreurs,

Personne n’a idée de « Là, d’où tu viens »,

Ceux qui sont revenus,

Longtemps se sont tus

Qui les aurait crus ?

C’est au-delà de tout entendement.

Merci pour ce poème

et le message que tu nous a laissé.

MN

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