Randonnée au-dessus de Ste Marie de Campan.
Ce Jeudi 28 Novembre, était annoncée comme une belle journée ; Nous nous sommes retrouvés après 2h de route, au pont de la Moulette.
L’Adour de Payolle traversée, la montée plus ou moins rude commence, sur une bonne piste jusqu’aux antennes.
La montée continue sur un sentier bien marqué, mais couvert de feuilles sur les cailloux le rendant un peu technique.
Enfin, au sortir de la forêt, sous un ciel bleu azur, nous apercevons le Courtaou d’Ordincède, avec ses cabanes restaurées, qui sera un magnifique belvédère pour nous restaurer, avec vue sur les hauts sommets : le Pic, Le Montaigu, l’Arbizon … et bien d’autres.
Plus haut, la cabane de Banios nous accueille dans son cadre majestueux. A l’intérieur, sur une poutre se trouve la citation rendue célèbre par Nadau.
Le circuit continue par le col de Huste et le Cap de Pène, pour retrouver la descente dans la forêt et le pont de la Moulette.
Très belle randonnée, un peu difficile, mais tellement agréable, avec un météo exceptionnelle, qui a ravi tous les participant(e)s.
B.C.
Rando feuilles d’automne
Départ habituel sous un beau ciel. L’air est vif. L’hiver, proche, donne le ton. Nous sommes sept, toujours contents d’aller en découdre avec les pentes pyrénéennes.
Même si …
Même si elle n’est plus là.
Au-delà ……. Les champs désormais nus sont terre d’accueil pour …….
Bientôt sur un plateau, nous est servi le panorama des Hautes-Pyrénées dominé par notre Pic finement poudré. Peu après Ste Marie de Campan, en bord de torrent, une pente affirmée, régulière, sollicite nos muscles engourdis. Rapidement, pieds, chaussures, mollets, disparaissent sous un épais tapis de feuilles dorées, sèches, crissantes, craquantes dans lequel nous nous enfonçons levant haut les genoux.
Serait-ce un stage raquettes feuilles sans raquettes … ? Ah ce Bernard ne nous l’avait pas dit …
Chut ! Oyez ! Vous l’entendez ce remue-ménage de feuilles ? Vient l’étage des estives avant d’atteindre une ligne de crête ponctuée de cabanes joliment restaurées.
Pique-nique mérité face au Pic sous un chaud soleil de fin Novembre. Nous nous « régalons » et récupérons avant la descente que nous imaginons déjà piégeuse. Pas faux … Nous suivons un étroit sentier bordé de bruyères séchées de part et d’autre. Le soleil, bas, dissimule les creux, Nos avançons avec prudence, les premiers avertissant les suivants des risques potentiels. C’est malgré tout un « ballet » de petites chutes en douceur dans ces bruyères accueillantes. Josette, vaillante, attendra un sol bien terreux pour faire des siennes : plus de peur que de mal.
Cerise sur le gâteau, nous retrouvons les feuilles, nos pas assourdis par ces moelleuses couches crissantes, caressantes.
Très belle balade. Merci Bernard.
M.Ch.
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