« Lou bèth cèu de Pau », ah ! oui il était beau le ciel de PAU le mardi 21 juin, sous un soleil resplendissant ! Un petit tour en bus nous fit découvrir les charmes de la ville avec ses espaces verts, ses jardins, ses parcs ; tout est fait
pour que le visiteur s’y sente bien. Derrières les arbres de la haute ville se cachent les belles villas de la bourgeoisie anglo-saxonne du XIXe siècle, les palais du XVIe, le théâtre, le Casino, l’hôtel de Ville…
Au-dessus du Gave, dominant la Ville Basse, trône le Château du « Bon Roy Henri »,éclatant de blancheur,
seule la vieille Tour médiévale en brique rouge apporte un peu de couleur et rompt avec le style Renaissance del’ensemble.A l’intérieur,comment ne pas penser aux Châteaux de La Loire ? Les tapisseries somptueuses, les plafonds en caissons,les escaliers, les ornements des cheminées et des façades…
La Renaissance est bien arrivée dans le Béarn !
Une promenade sur le Balcon des Pyrénées nous offrit une vue magnifique sur toute la chaîne encore un peu enneigée, dominée par le Pic du Midi D’Ossau, « Le Jean-Pierre » comme disent les palois, d’après la légende.
Après la traditionnelle Poule au pot, nous nous réfugiâmes dans l’église Saint-Martin pour échapper aux dards du soleil . Dans la fraîcheur retrouvée nous pûmes admirer l’ensemble de ce beau sanctuaire néo- gothique, d’influence
byzantine. Les vitraux remarquables rayonnent dans cette église un peu sombre,et un magnifique ciborium recouvre le maître- autel.Pau classée Ville d’Art et d’histoire protège et entretient son riche patrimoine.
Le reste de l’après-midi fut consacré au Jurançon : une escapade dans les coteaux ensoleillés pleins de promesses nous fit connaître le domaine LAMOUROUX où nous attendait le maître des lieux, un vigneron authentique qui nous parla avec passion et humour de son métier, de son vin et nous recommanda le bouchon de liège !
Un autre Raymond Devos ! Plusieurs dégustations furent nécessaires pour apprécier les meilleures cuvées de ce
sanctuaire … du vin, cette fois .
Puis vint l’heure de la séparation : Gabrielle, notre guide, reprit son vélo et nous salua en gascon . Avec beaucoup de gentillesse elle nous fit partager sa passionet son amour de la ville et du Béarn.
Une journée comme celle-là, on en redemande.
Le Raton
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