Vallée d’OSSAU

Après 30 ans de randonnées dans les Alpes et dans nos chères Pyrénées, nous n’avions vu le Pic du Midi d’Ossau que de très loin ou en photos, et ce sommet nous faisait rêver !

On ira un jour … et les années passent.

Et voilà ! Marcelle et Monique ont réalisé ce rêve ! 

Comme d’habitude dans un voyage du club, le soleil est avec nous.

Mardi, la montée au refuge de Pombie  est un peu rude (la fatigue du  Rondeù se fait encore sentir) mais  dans ce beau cirque d’Anéou. nous avons déjà une belle vue sur notre sommet.

Mercredi, la  journée sera longue mais nous partons d’un bon pied car elle est pleine de promesse, le brouillard va se lever ! La montée  dans la forêt est très agréable,  puis tout au long du chemin nous allons apercevoir notre pic mythique,  toujours très différent selon les faces. Nous marchons de lac en lac, tous plus beaux les uns que les autres.(ne me demandez pas les noms, j’ai déjà oublié .. mais dans ma tête restent les images). Après le refuge  d’Ayous et un pique-nique apprécié nous attaquons une très longue descente ! Des lacs encore plus beaux, une longue vallée, où nous avons pu admirer toutes sortes de fleurs des parterres bleues de  gentianes, des géraniums, des joubarbes ..

Une journée qui restera dans nos mémoires !

Jeudi, journée détente (enfin on le croit!) une montée rigolote  avec les « œufs » puis on embarque dans le petit train d’Artouste :  cinquante cinq minutes de bonheur, des vues magnifiques sans se fatiguer mais tout de même avec un peu de frayeur lorsque l’on est du côté du précipice !! des montagnes rouges de rhododendrons, quelques marmottes apeurées ! Après, ça se corse et la montée au refuge d’Arrémoulit est plus dure,   les névés nous barrent un peu le sentier  mais en haut, quelle récompense (2300 mètres), les lacs bleutés à moitié sous la neige  et entourés de hauts sommets.

Vendredi, le temps n’est plus avec nous, il fait  gris sous le brouillard : la montagne verte  d’Aas on y reviendra une autre fois..

Comme d’habitude tout fut parfait, une ambiance chaleureuse, des repas copieux, des fous rires au baby foot ! Une chorale prometteuse (il faut  encore travailler)

Merci aux organisateurs, à Julien notre jeune chauffeur et à tout le groupe de randonneurs.

M. et J.

«  Le Pic du Midi d’OSSAU, ce géant du Béarn  a réveillé parmi nous une âme béarnaise et lui a soufflé ce texte en occitan  que nous publions tel quel, une traduction lui enlèverait toute sa saveur. »

A l’entorn de l’Aussau  Lo dimars 28 de junh,un tropèth de retirats plan esberits montan dens lo bus deu Julian(conductor atitrat deu grop)e s’en van caminar de cap a la valada d’Aussau en país biarnés.Arrivam a l’entorn de mieijorn.Tot aqueth monde que preng lo son atiralh e s’en va sus lo camin.Au cap d’ua ora vesem las duas puntas deu pic de Mieijorn d’Aussau,lo Joan-Pèire.Pauc de temps après,que l’avem davant nosauts,majestuos,impausant,fièr coma Artaban.Lo podem tocar quasiment.Ara que le vesi de vertat,que sauneji pas!Lo lendoman hasem lo torn deus lacs d’Ajons.Lo Joan- pèire ne nos deisha pas.Aqueste còp vesem l’aute costat.Caminam de lac en lac.Que n’i a de petits,de mes grans e tota aquera aiga que còrre e que nos cau traversar quaques còps en tot hèr los equilibristes.E tot aquò damb un bèth sorelh.Lo dijaus boham un pauc.Prenguem las telecabinas e lo tren de Artosta.Quina polida passejada au miei de las flors e de las marmòtas dens un polit paisatge de montanhas ennevadas!Mes lo repaus qu’a pas durat!Avem tornat pujar de cap au refugi d’Arremolit.Nos èm arrestats avant pr’amor de la nèu.Aquò rai,avem minjat la nosta biaça de bon apetit a costat d’un laquet.Lo darrèr jorn,la Montanha Verda s’es estujada dens la bruma.E donc èm demorats au vilatge deus shiulaires d’AAs.Après lo picnic avem pres lo camin deu tornar damb lo cap plen de bèras brembas.Me cau pas debrembar de díser qu’a l’ostau Vignau de Gabas nos èm tratats polit lo maitin e lo ser.

Encara un gran mercés a la organizativas.

D W

Ossau poudré de Blanche-neige qui ne restera pas éternellement vierge sous les câlins du premier sourire de l’été.Ossau de l’ange échappé du restaurant de Riguepeu et retrouvé, gris de gris, soûlé au Sauvignon ; Ossau terne.Ossau de chaîne pyrénéenne pour les cyclistes malheureux du Tour qui s’élance (Armstrong es-tu là?).Ossau du lit des gaves où J. M fait le pont, s’identifiant à la truite, au saumon de fontaine.Ossau grenu de ses pierres plates, morues des sentes que B.C serre dans ses bras.

J N

Beauté naturelle

Comme un saphir enchâssé dans la roche brune rehaussée du blanc des derniers névés, le lac d’ARREMOULIT se pare de tous les reflets du ciel  changeant .Un léger frisson anime le bleu profond où se mirent les plus hauts sommets du cirque .Le refuge semble tout petit au pied de ces géants bienveillants.  Est-ce une éclaboussure, un éclat de diamant, que ce petit laquet  qui dort encore sous sa couverture de neige bleue ?L’endroit est saisissant : devant tant de beauté, nous restons muets d’admiration.

Le raton

A l’arrivée à Auch je n’ai pas eu le temps de vous dire un grand merci pour ce séjour dans le massif de l’Ossau; séjour superbement organisé, et parfaitement mis en musique … J’ai beaucoup apprécié l’ambiance du séjour  et cette première expérience très positive m’incite à m’inscrire pour d’autres aventures

J.P R

Le Pic du midi d’Ossau !!

Ravie d’avoir fait la connaissance de ce géant de pierre volcanique

affectueusement appelé Jean Pierre.Il était là au départ de Gabas;

on a pu le saluer tout le long des deux premiers jours de rando.

Sous un ciel clément nous avons admiré la face nord puis la face sud-est

de ce colosse pyrénéen dont l’imposante silhouette se baigne dans les lacs

d’Ayous.

Le troisième jour nous lui avons été infidèles pour découvrir grâce au pittoresque

petit train d’Artouste une autre vallée : celle du Soussouéou. Après une montée

pleine d’embûches dans la rocaille, les névés et les torrents, nous avons enfin découvert

le lac d’Arrémoulit dans toute sa splendeur : reflets de la montagne bleutée encore

tachetée de neige et dernières glaces qui s ‘ effilochaient à sa surface….Que de beauté ! !

S G

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