Quelle effervescence ce matin 27 janvier, jour de la Sainte Angèle lors du regroupement de 7 courageux montagnards sur le parking de Carrefour !
Dans cette fraîcheur matinale, acclamations fusent, bises claquent pour accueillir et réchauffer,en cette journée particulière pour elle, notre Petite Angéle .
Destination Col de Sonères, 1685 mètres, départ d’Ardengost, petit village dans la vallée d’Aure. Une longue route, très longue route sinueuse et étroite entre sapins et hêtres y conduit. Heureusement, nos deux chauffeurs expérimentés ont su habilement négocier les nombreux virages en épingles ménageant ainsi la fragilité de certains estomacs….. Merci Bernard et Jean-Paul….Enfin les maisons du petit village se découpent dans un ciel grisonnant. Le sentier démarre en plein coeur du village dominé par une charmante petite église. Il serpente en pente régulière dans la forêt encore endormie. Seuls les chatons de noisetiers animent et colorent la haute futaie de leur douceur dorée.
Sur la montée, des ruines de cabanes, vestiges du passé, côtoient des granges en cours de restauration, refuges d’ amoureux de la nature ou de citadins fuyant les contraintes urbaines. Quelle n’a pas été notre surprise de voir un peu plus loin jardins potagers, poules et lapins dans une cour où gambadaient gaiement quatre bambins!
Bientôt la terre brune se colore et se tinte d’une couleur de plus en plus blanche. Seules quelques tiges de bruyère et de genêts émergent courageusement du manteau neigeux attendant que les prochains flocons leur assurent une confortable couverture.
Le sentier se rétrécit. Seul le crissement de nos chaussures sur la glace trouble le silence des lieux. Peu à peu, nous approchons du col. L’allure se ralentit. Les pas deviennent de plus en plus hésitants. Sommes- nous déjà à 1600 mètres
Les risques de glissade incitent à la prudence. Bernard décide de redescendre….au grand soulagement du groupe préférant amorcer le retour et rejoindre l’accueillant sous-bois pour le déjeuner.
Nargués par un soleil moqueur qui s’obstinera à réchauffer de ses rayons l’Arbizon et le Pic du Midi, nous retrouvons les fougères brunies par les premiers saupoudrages les hêtres majestueux et les bouleaux fragilisés par les intempéries.
Bientôt dans le creux du vallon apparaît Ardengost, bleuté d’ardoises…
Déjà la fin d’une agréable journée ….Bien sûr, nous nous arrêterons à Sarrancolin et dégusterons l’incontournable et traditionnelle collation de fin d’après-midi.
CDD
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