Le matin, découverte du Musée de l’Aviation. De nombreux modèles d’appareils sont exposés, accompagnés de notices explicatives claires, complètes, sans être d’un accès rébarbatif.
![Bleriot_XI_Thulin_A_1910_a[1]](http://rabelais32.org/wp-content/uploads/2016/04/Bleriot_XI_Thulin_A_1910_a1-300x210.jpg)
Un seul regret : le Bréguet XIV de l’Aéropostale n’est pas représenté. C’était l’appareil des premiers vols longue distance, évoqué par Saint-Exupéry dans Vol de nuit, Courrier Sud et Terre des hommes.
Sans oublier le transporteur Super Guppy, qui acheminait des tronçons de l’A300
des usines d’Allemagne vers Toulouse. Une soute aux dimensions impressionnantes !
Au fil de la promenade de découverte, le contraste était particulièrement frappant entre les dimensions modestes, voire franchement exiguës, de la cabine du Concorde, et celles de l’A300. Changement d’époque et changement de mentalité. On passe d’un transport hyper rapide, dans des conditions de confort et de luxe très poussées, au transport de masse plus spartiate.
Après un repas fort agréable sur le site, l’après-midi a été consacrée à la découverte des installations d’Airbus.
Les unités d’assemblage dédiées, les aires de parking pour les appareils en cours de construction, celles où stationnent les avions déjà achetés qui attendent leurs clients.
Nous avons assisté à quelques décollages d’appareils en session d’essais avant certification.
Sur cet immense espace on est frappé par l’ordre rigoureux, l’organisation du travail et une impression de calme, chacun exécutant ses tâches en respectant scrupuleusement les protocoles.
Je pense que lors de nos prochains voyages en avion, nous aurons une pensée pour ceux qui les construisent avec un souci permanent de perfection technique, gage de notre sécurité.
Jean-Claude Féraud
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