Le LABOURD en quatre jours, du 29 septembre au 3 octobre 2016;
Des compte-rendus pour le plaisir;
Pour découvrir le Labourd, il faut prendre son bâton de randonneur et suivre les nombreux sentiers qui mènent presque tous sur les montagnes qui couronnent SARE. On peut monter au col de LIZARIETA et marcher d’une palombière à l’autre. Des bornes indiquent la limite avec l’Espagne. On peut aussi grimper à l’ATXURIA, la montagne dite d’argent pour sa brillance au soleil, et de là-haut laisser courir le regard : la vue est impressionnante ; puis descendre vers le village de ZUGARAMURDI avant de retourner à SARE en suivant les petits pottoks bleus.
On peut aussi prendre le fameux GR10 et emprunter la « calzada », cette belle voie médiévale bordée de lauzes dressées en clôture, on suit alors la Nivelle qui coule tranquille, à l’ombre de vieux châtaigniers. On rejoint ainsi un autre village classé « Plus beaux villages de France » : AINOHA. Ce label n’est pas usurpé. Les maisons labourdines affichent fièrement leurs couleurs qui mettent en valeur l’architecture caractéristique de la Province. Si on a la chance de passer après une petite pluie, le paysage s’en trouve embelli : les verts sont plus verts, les moutons plus blancs, les courbes plus nettes, les maisons plus gaies, le ciel transparent…
Puis, comment ne pas se laisser entraîner vers ce sommet mythique qu’est La RHUNE ! Il faut fournir un effort conséquent mais la récompense se trouve au bout du chemin. Toute la Côte Basque s’étend au-dessous de nous, on peut voir les vagues de Biarritz à Saint-Jean de Luz et, au-delà, la belle plage de Saint-Sébastien. A l’intérieur, les maisons fleurissent dans les prés, sur les collines vertes, au milieu des fougères rousses ; ça et là pointent les clochers d’Olhette, d’Ascain, de Sare. Si on lève un peu la tête, on aperçoit quelques nuages blancs qui s’effilochent au gré du vent.
Si on a encore des forces, on peut grimper les cinq étages de l’église Saint-Martin à Sare et s’arrêter devant la nouvelle cloche, toute ornée. Marc-Antoine Orellana y a gravé sur le socle et les six stèles, toute l’histoire et la spiritualité du village. Une histoire qui oscille entre vérité et mythologie, entre réalité et légendes. Tour à tour marin et paysan le Basque du Labourd , comme des autres provinces, reste attaché à son histoire, à ses histoires, à ses traditions, à sa langue et à ses chants.
Le raton
« Il est un coin de France… »
De cet agréable séjour, outre le côté très convivial et le plaisir de randonner au milieu de magnifiques paysages, je reviens avec la tête pleine de couleurs : les verts des prés et des haies, le blanc des maisons disséminées dans la montagne, le bleu du ciel (qui s’est aussi paré d’un beau gris) et le rouge des piments d’Espelette.
Ajoutez à cela un verre de Txakoli bien frais accompagné de cèpes et vous aurez un excellent cocktail.
Merci à celles et ceux qui ont préparé ce séjour, qui nous ont guidés et à Julien notre chauffeur.
DW
Samedi 30, des « Moyens Marcheurs » partent pour un tour de Sare.
Sur la première partie nous empruntons un chemin pavé typique de cette région, découvrons des dolmens à l’entrée d’un ancien cimetière puis faisons des haltes aux oratoires qui jalonnent notre sentier.Ensuite nous franchissons les redoutes, légèrement redoutables pour nos mollets… Petites montées assez raides, c’est le Pays Basque!
Après une agréable pause repas au sommet d’une redoute nous repartons vers la gare St Ignace pour un petit café réconfortant et rejoignons Sare à travers les pâturages.
MG
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