Il pleut, il pleut, il pleut !
Chaque jour nous regardons impuissants les images de l’eau qui inonde nos villes et nos campagnes ; on arrête beaucoup de choses, mais l’eau , on ne peut pas l’arrêter…mais on peut l’écouter!
Le chant de l’eau
dirait Raymond Queneau,
Le ciel déverse en continu
Des quantités de gouttes d’eau,
L’horizon n’est plus : terre et ciel, confondus.
Tombe l’eau, tombe l’eau !
La terre est détrempée, le sol imbibé,
Mouille l’eau, mouille l’eau !
L’eau est partout, dessus, dessous,
Ici, là-bas, en haut, en bas,
Chaque maison est un îlot flottant,
Chaque village est une île,
Chaque habitant, un naufragé.
Monte l’eau, monte l’eau !
Elle divague au fil du courant ;
La crue efface les bornes, repousse les limites,
Le cours d’eau s’étale,
Prend toute la place,
Occupe tout l’espace ;
Inonde l’eau, inonde l’eau !
Les arbres et les toits s’égouttent,
Gouttes d’eau, gouttes d’eau !
La pluie tambourine sur les tuiles,
Frappe l’eau, frappe l’eau !
Fait des ronds sur le lac
Ronds dans l’eau, ronds sur l’eau !
Le ruisseau glougloute, le ru chuchote,
Le torrent se fracasse, le fleuve bouillonne,
Chante l’eau, chante l’eau !
CLOU GLOU GLOU !
le raton (laveur)
Brutus
Et Marcelle, on ne peut pas l’arrêter non plus ! Comme le cours d’eau qui coule, qui coule… Merci pour ce rafraîchissement et cette énergie !