La Corse! Unique! Forte de son histoire!
Riche de ses sites naturels exceptionnels et de son soleil! Vous voulez la connaître ? Suivez Jacques et Claire dans leur périple sur cette île paradisiaque.
Le voyage commence à Cargèze abritant une charmante église grecque richement ornée puis à Piana, un des plus beaux sites de Corse, pittoresque avec ses maisons blanches dominées par la très belle église Sainte-Marie. Assis sur un banc, trois corses, de vrais corses, béret bien ancré sur le crâne, semblent peu sensibles au passage de nos gersois qui partent pour les Calanques par une route étroite et sinueuse. Majestueuses, grandioses, ces vertigineuses falaises de granit plongent dans une mer d’un bleu intense aux reflets de lapis-lazuli et exhibent leurs formes extravagantes. Une route toujours aussi accidentée conduit à Porto dont le « seul intérêt » historique est sa tour génoise. Il semblerait que nos deux touristes aient préféré « s’embarquer » pour admirer les « Calanches » en naviguant sur des eaux limpides. Ont-ils vraiment vu « le balbuzard pêcheur », l’oiseau emblématique des lieux ou Claire aurait-elle « rusé » en prenant un cliché sur internet ? …
Partons pour les gorges de Spelunca, un surprenant spectacle de Mère Nature, les falaises de granit s’enfoncent dans le torrent. Une route pittoresque, utilisée parfois comme simple terrain de jeux par des cochons noirs livrés à leur fantaisie, nous conduira à l’étape suivante. La journée aurait-elle été éprouvante ? L’application de Claire à fixer longuement sur l’écran la terrasse de l’hôtel Folelli et…ses chaises longues ne traduirait-elle pas une irrésistible envie de se reposer ?
Toujours aussi attrayante la Haute-Corse!
Oletta domine le golfe de Saint Florent.
Saint Florent, splendide port de plaisance gardé par sa citadelle. C’est le point d’entrée du désert des Agriates, cette vaste zone montagneuse où plantes et arbres méditerranéens s’étendent à perte de vue dans un décor sauvage.
Les villages rivalisent d’élégance : Curzo, accroché au flanc de la montagne. Corbara, bâti sur un promontoire rocheux baigné par les eaux émeraudes de la Méditerranée et dominé par d’imposantes montagnes : un labyrinthe de rues étroites en pierre débouche sur l’église collégiale de l’Annonciation abritant un splendide ensemble composé de trois autels en marbre de Carrare. Détour incontournable, le couvent de Corbara, haut lieu de la chrétienté en Corse.
Et si on rejoignait Calvi, un amphithéâtre montagneux ouvert sur la mer. Une imposante citadelle médiévale juchée au sommet d’un piton rocheux surplombe la marina. Des ruelles pavées conduisent à la cathédrale baroque Saint-Jean Baptiste : l’intérieur, tout de blanc, est richement décoré : maître- autel en marbre polychrome, autels des chapelles en marbre. En fond sonore, les cantiques corses judicieusement choisis par Claire apportent une note de profonde sérénité durant la visite.
Une petite boisson dans un des nombreux cafés du quai Landry en bordure du port a, semble -t-il été fort appréciée par nos deux gersois.
Etape suivante, L’Ile Rousse, charmante ville côtière aux plages de sable fin, aux eaux turquoises et translucides.
Ponte Leccia, Ponte Nuovo, avant d’atteindre Patrimonio et son célèbre vignoble produisant un muscat renommé mais aussi des vins rouges et rosés. Le Cap Corse n’est plus qu’à quelques kilomètres. Voici Nonza suspendu au rocher, sa plage de sable noir et son église peinte en rose ornée de plafonds peints. Pino et ses falaises de schistes. Le long d’un littoral préservé et idyllique, entre longues plages de sable fin, eaux cristallines et criques paradisiaques, se profilent des panoramas magiques quand ils ne sont pas entachés par l’énorme masse d’un ferry boat accostant près d’un port.
Nous voici sur la côte Est. Bastia. Construite au flanc de la montagne, la ville abrite la plus grande église de Corse, l’église Saint Jean Baptiste dominant le vieux port. Par des rues pittoresques, Claire et Jacques nous amènent sur la place Saint Nicolas, impressionnante par sa taille, auréolée de palmiers et de bâtiments bourgeois, encadrée par une statue de Napoléon. La balade se poursuit vers la citadelle, le palais du gouverneur et se termine sur le quai du vieux port.
Quittons Bastia en direction de Corte. Cette région montagneuse, la Castagniccia, où « l’arbre à pain » est roi, cache de nombreux petits villages de caractère avec leurs vieilles maisons en pierre et leurs églises baroques : Ficaja, La Porta, Orezza, célèbre pour son eau pétillante.
En passant par Solenzara, petite station balnéaire, en route pour Bonifacio. Dressée au sommet de formations de calcaire spectaculaires et mystérieuses, la cité des falaises surgit de la Grande bleue. « Le Bastion de l’Etendard » offre un point de vue sur la Méditerranée à couper le souffle. A perte de vue, les falaises blanches aux strates burinées par le vent se recouvrent de garrigue et de pelouses adaptées à l’aridité des sols. Que dire de cette promenade en mer autour de la grotte du chapeau de Napoléon sous le soleil qui fait briller dans ces eaux profondes les nuances de bleu?
Franchissons le col de Bavella et ses grands remparts rocheux de couleurs allant du rouge le plus clair au gris le plus sombre, les aiguilles de Bavella. Nous voilà à Propriano, sur la côte ouest. Nichée au fond du golfe de Valinco, la station balnéaire est dotée d’un port de plaisance et de pêche.
Fin du voyage, Ajaccio, la ville impériale, où Napoléon naquit le 15 août 1769.
Le centre ville a su conserver son air de petit village méditerranéen, enchevêtré de ruelles ombragées par des façades colorés et les palmiers. Le quartier historique se concentre autour de la citadelle jusqu’à la place Foch. La cathédrale, notre Dame de L’Assomption (modeste en comparaison de notre édifice auscitain…)où Napoléon a été baptisé, est admirée pour sa voûte et son orgue de Cavaillé-Coll. Quelle place n’a pas sa statue de Napoléon! Place d’Austerlitz se dresse une sculpture de Napoléon flanquée de deux aigles majestueux. Place De Gaulle, Napoléon et ses quatre frères. Au détour d’une ruelle pavée, nous trouvons la maison de Napoléon, transformée en musée consacré à la vie de l’empereur et de sa famille et le Palais Fresch regroupant une importante collection de peintures italiennes.
Nos gersois n’allaient pas repartir sans s’arrêter au cimetière marin, lieu de sépulture de Tino Rossi ni surtout prendre le temps de flâner sur les quais du port offrant une vue sur les îles sanguinaires….
Nous, nous rentrons de notre merveilleuse escapade en remerciant Jacques et Claire de nous avoir permis de nous évader.
Un seul regret, que ce reportage soigneusement préparé par Claire n’ait pas été accompagné par la chaleureuse voix de Jacques. Nul doute que quelques anecdotes croustillantes auraient émaillé son récit…
Ch D
Une galerie pour plus de détails :
Et pour finir merci à Jean Louis pour cette galerie de photos retraçant le voyage en Corse du club Santé Seniors fait il y a quelque temps :
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