Randonnée dans le Massif du Néouvielle – 21/10/2024
Nous bénéficions ce lundi d’une météo très favorable, après plusieurs jours de fortes pluies avec chutes de neige à partir de 1800 m.
Bernard a dû réviser le parcours qu’il avait prévu (le Pichaley, remplacé par une boucle de 10 km : lac d’Orédon – col d’Estadou – Lacs d’Aumar et d’Aubert – Laquettes – retour
au parking du lac d’Orédon.
.
Le parcours en voiture à partir de St Lary étant assez sportif (route en lacets, précipices), le chauffeur est concentré, mais les trois passagers peuvent admirer le nuancier des ors du feuillage.
L’air est piquant lorsque nous arrivons sur le parking du lac d’Orédon (1840 m). La grimpette qui nous attend d’entrée (environ 450 m) nous réchauffe rapidement. Le sentier est très bien aménagé, nombreux passages en escalier, bordures consolidées par des branches, ce qui favorise notre progression parmi les sapins et les buissons de myrtilles. Beaucoup de champignons sur le parcours (cèpes de pins, quelques oronges ….) et bien sûr des colchiques.
Nous atteignons bientôt le col d’Estoudou(2249m). Ce large sommet nous offre un panorama éblouissant sur les chaînes du Néouvielle ,Pic de Madamète, Monpelat, Bastan, Pichaley……………).
Nous prenons ensuite la direction du lac d’Aumar le long d’un sentier-balcon(GR 10) qui monte et descend avec vue sur sur le lac d’Orédon, le Néouvielle et plus loin les Laquettes
Nous déjeunons vers midi trente en face d’une trouée donnant sur le lac (Orédon) en contre-bas . Les pentes des massifs qui nous font face sont émaillées de nombreuses tâches blanches(neige), le tout contrastant avec le bleu du ciel.
Arrivés au lac d’Aumar, nous le longeons par la gauche à proximité de la route à certains endroits. Nous quittons ensuite le lac d’Aumar en direction du lac d’Aubert et d’un lieu de bivouac jusqu’à un barrage. Nous descendons sous ce dernier et prenons le sentier qui mène au lac d’Orédon en longeant une succession de trois petits lacs (les Laquettes) aux teintes bleu vert qui regorgent de vairons (visibles) et sans doute de truites (invisibles).
La dernière partie du parcours consiste à redescendre vers le lac d’Orédon
; c’est un dénivelé d’environ 300 m sur un sentier en lacets où il faut trouver son passage entre de grosses pierres. Nous sommes moins guillerets que le matin et notre progression est plus lente que celle indiquée sur la fiche explicative du parcours.
Mais cette lassitude n’est rien à côté de notre joie d’avoir vécu cette jolie échappée montagnarde. Un bol d’oxygène qui nous permettra de tenir d’ici la prochaine rando !
S.J.
Laisser un commentaire