Séjour Costa Brava 25 – 28 juin 2023

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Séjour avec randonnées et visites culturelles  sur la Costa Brava du 25 au 28 juin 2023

Il était attendu avec impatience ce 25 juin. Enfin, le jour de notre départ pour la Costa Brava arriva. Bien évidemment, nous étions tous sur le pied de guerre et ponctuels à l’heure du rendez-vous. Nous retrouvons notre chauffeur, Jérôme, toujours aussi dévoué et souriant. A 7h30 précises, nous prenions la route vers cette côte sauvage amoureuse du bleu de la Méditerranée.

Curieusement au fur et à mesure que les kilomètres défilaient les voix devenaient de plus en plus discrètes….jusqu’à s’éteindre …Soudain celle de Jérôme retentit …Nous étions arrivés à Empuriabrava, la Venise catalane créée en 1967 à l’entrée des marais d’Aiguamolls. Entièrement conçue pour le tourisme de plaisance, la station balnéaire est, avec ses 30 kilomètres de canaux navigables, une des plus grandes marinas résidentielles du monde… Maisons où bougainvilliers rivalisent de beauté, ports d’ancrage pour « petits » bateaux de plaisance, agaves et lauriers roses luxuriants….Un compromis entre l’homme et la nature?…Telle est la découverte que nous ferons lors de notre promenade dans les rues de la ville avant de repartir pour San Antoni de Callonge, notre lieu d’hébergement.

Rapide installation à l’hôtel Rosamar. Serions-nous déjà attirés par la plage de cette station balnéaire moderne, son sable fin et doré et ses trois brise-lames en forme de « T » qui dessinent un paysage à part ? Son « paseo » bordé de palmiers où boutiques et bars fleurissent est aussi fort agréable, mais ce soir, nous ne nous y attarderons pas. Demain, un longue journée nous attend, la visite de Gérone, sous la houlette d’Anna, notre guide.

Nous la retrouvons sur les rives du « rui Onyar ». Au risque de se perdre dans le labyrinthe de ses rues pavées, nous partons à la découverte d ‘une ville harmonieuse qui a su conserver avec respect l’héritage de toutes les époques et de toutes les sensibilités qui l’ont marquée.

Près de l’église Saint Felix, se trouve la célèbre lionne, un des symboles de la ville, une statue médiévale  représentant une lionne grimpée sur une colonne.  » Tout  voyageur de passage se doit de baiser son derrière pour que la chance lui sourit » dit la légende….Ce doit être vrai….Même si nous n’avons pas pu atteindre la partie sacrée de l’animal trop haut perché….notre journée fut un enchantement.

Les alentours de la cathédrale Sainte-Marie ne sont entre les pierres de taille grises et moussues, disjointes par les plantes multiples, que des descentes de marches raides parmi les rues tournantes. Nous nous arrêtons à l’angle de « la Carrer de les mosques ». Les mouches, l’emblème de la ville, célèbres insectes guerriers qui, d’après la légende se seraient échappées du tombeau de Saint Narcisse et auraient fait fuir les troupes françaises de Philippe le Hardi en 1286 …Continuons la découverte de ce vieux quartier, « le Bari Vell », un héritage architectural délimité par les murailles médiévales et les bastions de l’époque moderne où s’oppose à la monumentalité baroque des marches de la cathédrale l’élégante sobriété des édifices romans de l’ancien monastère Sant Pere du Galligants et des bains arabes.

Une sorte de temple circulaire détache ses arcades cintrées, les bains arabes. Nous voici à l’intérieur de cette singulière construction romane inspirée des bains romains. Poétique et mystérieuse, elle semble plutôt mudéjar et doit remonter au XIe ou XIIIe siècle. Décorée d’éléments d’inspiration orientale, elle offre une admirable entrée couverte d’une voûte annulaire. La coupole laissant passer la lumière céleste repose sur de fines colonnes et des chapiteaux corinthiens stylisés à la manière du XIIIe siècle. L’apodytérium est remarquablement bien conservé.

Il semble qu’au Moyen Age, une partie des bains ait servi temporairement de bain rituel pour la communauté juive de la ville. Partiellement détruits en 1285 par les troupes françaises, ils furent reconstruits. En 1618 une communauté de nonnes capucines les rachètent et en font une partie de leur clôture monastique.

Ce n’est qu’au XIXe siècle que les lieux retiennent l’intérêt et deviennent l’objet d’études des premiers grands voyageurs, notamment d’Alexandre Laborde qui les fait connaître au monde en agrémentant ses oeuvres de dessins et de gravures.

Par un surprenant escalier en colimaçon sortons des bains pour nous glisser au milieu de ces touristes curieux de découvrir l’un des lieux de tournage de la série à succès « Games of thrones », la cathédrale de Gérone.

Au sommet d’un grand escalier de style baroque de la fin du XVIIIe qu’un roi dans sa pompe ne dédaignerait pas de gravir tant il est noble et ample, se dresse la façade du sanctuaire. Construite entre le XIIIe   et le XVIIIe siècle, l’église se compose d’un ensemble de murs et d’espaces de styles différents. Ses étages baroques à colonnes accouplées que surmonte une rose semblent plaqués sur l’édifice élevé du XIVe au XVIe siècle. La tour de droite assure l’élan de la masse et la sévérité des murs serait totale sans ce décor élégant de palais.

Primitivement église chrétienne, l’église Santa-Maria sera transformée en mosquée en 717. Elle redeviendra chrétienne en 908 après le reconquête de la ville par l’empire Franc dirigé par Charlemagne. Nous pénétrons dans la grandiose nef gothique couverte par une voûte à arcades soutenues par des groupes de petites colonnes. La voûte la plus large du monde: 22,98 mètres !

L’intérieur possède de précieuses et splendides oeuvres d’art. Datant du XIVe siècle, le retable de « l’altar mayor »en bois recouvert de lamelles d’argent repoussé enrichi d’émaux et de pierres précieuses surprend par sa richesse. C’est l’un des joyaux de l’orfèvrerie espagnole.

Le « Trésor » regroupe une impressionnante collection d’art soigneusement préservée et enrichie au fil du temps par le chapitre de la cathédrale en particulier la célèbre tapisserie de la création, oeuvre de broderie de la fin du XIe ou début du XIIe illustrant des scènes bibliques : l’histoire de l’homme depuis l’instant où l’esprit de dieu souffle sur les eaux. Séduits par la richesse et la finesse de ce remarquable vestige de l’art textile roman, nous terminons la visite de la cathédrale par le cloître avant de déambuler dans le quartier juif, « le Call Jueu », un enchevêtrement de rues médiévales dans la vieille ville où vivait la communauté juive avant le décret d’expulsion des juifs d’Espagne en 1492. Un des quartiers médiévaux les mieux conservés d’Europe  et le plus grand de la péninsule ibérique.

Quittons la « Rambla de la Libertad » construite dans les années 1200 et son petit air d’époque médiévale grâce à ses arcades et ses ruelles étroites et atypiques, pour traverser l’Onyar en empruntant le pont Eiffel, ( un vrai bijou architectural…sans chauvinisme…) construit peu de temps avant la tour Eiffel.  Une rangée de hautes maisons pittoresques borde les deux rives d’un rempart inattendu : chaque étage est précédé d’un balcon en terrasse et les couleurs roussies des vieilles demeures semblent à tout instant salir les linges qui flottent au vent. Restaurées et peintes selon la palette d’Enric Ansesa et de Jaume Faixo, ces demeures bâties entre le XVIIe et le XXe siècle donnent à  Gérone ce splendide visage de petite ville méditerranéenne. Une seule maison blanche, la Casa Maso où naquit le célèbre architecte du XXe siècle, Rafael Maso.

Ne serait-il pas l’heure de rejoindre Peratallada, cette ville construite sur une roche, encerclée par une impressionnante muraille, entourée d’un fossé de plusieurs mètres de profondeur. Le site, d’architecture médiévale, est inscrit au Patrimoine historique et bien culturel d’intérêt national tant l’état de conservation des monuments est exceptionnel. Peratallada, pierre taillée, une des villes de Catalogne les mieux fortifiées, nous invite à déambuler dans un labyrinthe de ruelles étroites et sinueuses…….à la recherche de notre restaurant…. » le Can Nau » où nous apprécierons accueil, cadre et qualité du repas.

Situé au sommet d’une colline, un autre village sillonné de rues au tracé médiéval nous offrira ses richesses architecturales. Pals et ses maisons de pierre aux fenêtres gothiques, ses seuils de portes et ses puits. Les fleurs illuminent les jolis murs de pierre. L’église de Sant Pere offre une curieuse succession de styles s’étendant du roman au XVIIIe siècle. Courageusement, malgré la chaleur, nous arrivons au mirador de Pedro d’où l’on aperçoit les îles Medes, le massif de Montgri et la chaîne des Albères. Comment distinguer les rizières dans cet horizon ocré uniformément brûlé par le soleil? Pourtant la production de cette céréale est importante dans la région depuis près de cinq siècles. Nous repartirons sans avoir savouré le plat de riz traditionnel « Arros de Pals a la cassola »! Dommage! N’oublions quand même pas que la gastronomie est aussi une façon de découvrir la culture catalane! A la place, sous la pression de plusieurs gourmandes, nous savourerons d’excellentes glaces aux parfums variés.

L’heure de rejoindre San Antoni approche et c’est avec regret que nous nous séparons de notre guide, agréable et dynamique. Partager cette journée avec Anna fut un réel plaisir, un chaleureux partage, un dialogue  permanent…Quelques informations historiques en échange de notions de vocabulaire! Merci Anna!

Ce soir, attendrait-on 23h30 pour voir le feu d’artifice de Palamos? A la perspective de la « journée randonnée » certains opterons pour quelques heures supplémentaires de sommeil….et, le lendemain, tous reposés, nous voilà prêts à suivre notre guide, Quim, le long du chemin de ronde créé à la fin du XIXe siècle. « Le Cami de Ronda » reliait les villages du littoral catalan mais surtout permettait de contrôler la contrebande et le marché noir maritime.

La plage « La Fosca » à Palamos, ancien village de pêcheurs, nous accueille avec sa brise marine. Elle nous accompagnera…parfois… le long du sentier côtier, accidenté, pittoresque aux teintes éclatantes. Il ondule en suivant les contours du rivage battu par le flot insoucieux de la Méditerranée. Impressionnant belvédère  sur les côtes sauvages où les falaises plongent dans la mer. La forêt s’accroche à la falaise mariant le vert des pins au bleu profond de la mer. Une conversation  intime entre la mer et les rochers… Séduits par ces paysages en corniche au dessus de la mer, Picasso et Dali n’ont pu résister à leurs charmes et ont baladé leur chevalet en exprimant cette beauté. Sous leur pinceau, la mer devient majestueuse.

Des voiliers animent l’horizon. Au détour d’un sentier les arbres semblent pousser dans la mer et protéger les criques paradisiaques au sable doré.  Des criques aux eaux cristallines nichées au creux des rochers. Des eaux bleues et chaudes…une invitation à la paresse dans la douceur méditerranéenne  …. Y succomberions-nous ? Mais non, mais non! Nous devons continuer à avancer entre  pinède sauvage et garrigue. Le chemin descend en pente rocheuse raide…. Nous progressons lentement.  Des baigneurs heureux, mollement allongés sur la plage bronzent au soleil….Ont-ils eu un brin de compassion pour nous, randonneurs méritants lourdement chaussés de brodequins, harnachés de sacs à dos et d’appareils photos encombrants? Nous, randonneurs optimistes au  visage rayonnant …illuminé …par la crème solaire? Courageusement, franchissons les obstacles. Une descente en rappel, un passage escarpé et étroit creusé dans un rocher (heureusement la morphologie de chacun s’adaptait à la brèche…), dernières étapes avant d’entreprendre la longue montée des marches et la traversée de la forêt. Enfin, nous arrivons au  jardin botanique du Cap  Roig  où Marcelle, Nicole et Danièle nous ont patiemment attendus.

Seule priorité, boire. Là, point de traditionnelle sangria…Boire de l’eau ( et oui, parfois cela arrive…par nécessité absolue…). Heureusement, Jérôme, prévoyant, nous amène de l’eau bien fraîche ! Un vrai délice  ! Merci Jérôme. Le moral renaît ! Certains reprennent le chemin vers Callela de Palafrugell, cet ancien village de pêcheurs  avec ses maisons aux façades blanches, ses  ruelles pavées et son port aux barques colorées. D’autres, au courage plus pondéré…, préfèreront  flâner dans les allées du jardin botanique où pins, arbustes et fleurs se mêlent aux agaves et cactus dans une mise en scène où la beauté et le charme de chaque plante sont sublimés.

Déjà le dernier jour! Première halte, l’étang de Banyoles, un lac naturel de 107 hectares. Mis à l’honneur notamment durant les jeux olympiques de Barcelone en 1992, c’est le plus grand lac de Catalogne. Bâties à la fin du XVIIIe, les maisonnettes de pêcheurs, « les Pesqueres d’Estany », posées au bord du lac imprègnent le paysage d’un charme particulier. Dans la végétation verdoyante se dissimule la petite église romane du XIe siècle, Santa Maria de Porqueres remarquablement bien conservée.

Ultime étape de notre séjour, la visite du musée Dali à Figueras. Le musée, l’oeuvre finale du maître du surréalisme. Ce peintre à la moustache fine et allongée avec les pointes recourbées vers le haut dont ils disaient « qu’elles lui procuraient l’inspiration cosmique ».

Conçu par l’artiste lui-même, le théâtre-musée est considéré comme l’objet surréaliste le plus grand du monde. A partir des années 60, Dali se livre avec une passion absolue à ce projet de musée y intervenant, dessinant les moindres détails jusqu’à son inauguration en 1974. Le « Maître » transforme les vestiges de l’ancien théâtre de la ville détruit par un incendie à la fin de la guerre civile. Plutôt original ce château rouge, surmonté d’immenses oeufs blancs  évoquant  par leur  aspect une symbolique chère à Dali, celle de la vie antérieure, intra-utérine et de la re-naissance. La structure réticulaire transparente en forme de coupole géodésique couronne l’édifice, une idée de Dali réalisée par l’architecte de Murcie, Emilio Pérez Pinero.Le musée renferme le plus large éventail d’oeuvres décrivant la trajectoire artistique de Dali, de ses premières expériences de peintre à celles de la fin de sa vie.

Dans ce lieu unique, Clara nous conduira dans les méandres du cerveau torturé et génial du maître espagnol : dans le patio d’entrée, des mannequins dorés de style art déco intégrés dans les anciennes loges du théâtre observent les visiteurs. D’autres oeuvres de Dali, dont les monstres grotesques accompagnés de tiroirs, décorent les murs. Le Taxi Pluvieux exposé, oeuvre d’art surréaliste de 1938 est la Cadillac que conduisait Gala, et à bord de laquelle pendant leur séjour aux Etats-Unis, les Dali voyageaient. Au dessus du capot une sculpture d’Ernst Fuchs, la grande Esther. Ornée d’une crinière, elle est attelée par deux chaines à une colonne Trajane de pneus surmontée d’une barque géante ruisselante sur un homme ligoté par un pneu….

Nous nous attardons sous la coupole, structurée à l’image de l’oeil de mouche qui voit de nombreuses réalités à la fois.  Dali était fasciné par les mouches! Notre guide nous montrera l’infiniment petit perdu dans les toiles surdimensionnées de l’artiste en particulier dans la toile intitulée  » le torero hallucinogène ».

Dans le tableau de « Gala nue regardant la mer », sa muse qu’il avait épousée en 1934, nous arriverons à déceler le visage de Lincoln.   L’horaire ne nous permettra de ne nous attarder que sur quelques tableaux, l’autoportrait mou peint en 1941 à New York où est représenté un morceau de lard grillé, symbole de la matière organique et du quotidien des petits déjeuners du peintre. Autre tableau peint vers 1934, le spectre du sex-appeal où l’on voit Dali enfant, en costume de marin en contemplation devant un énorme monstre, dur et mou à la fois, qui pour l’artiste symbolisait la sexualité, tout cela dans le cadre hyper réaliste du Cap de Creus.

Inaugurées en 2001 des salles d’expositions présentent une collection de bijoux en or et pierres précieuses dessinés par l’artiste.

Sans doute aurions-nous voulu prolonger notre visite dans ce lieu empreint de l’âme de ce génie  décédé en 1989… Avec regret, nous quittons Figueras et l’Espagne…Peu « d’animation » dans le car sur l’ autoroute du retour. Chacun effeuillant les souvenirs de son séjour ou ayant sombré dans les bras de Morphée…

Christiane

Costa Brava « impressions catalanes »

Costa Brava tu portes bien ton nom,

Sauvage, tu l’es d’un bout à l’autre,

Courageuse comme un toro bravo

Qui défend son territoire,

Tu affrontes les lames acérées d’une mer sans pitié,

Tu sauvegardes une Terre

Que la méditerranée voudrait  effacer.

Costa Brava, couleur sangre de toro,

Terre de lumière brûlée de soleil,

Où la roche chaude craquelée,

Laisse passer l’eau qui s’enfuit.

Terre des vents contraires

Qui se font la guerre,

Terre de contrastes aux couleurs de pain cuit,

Terre dure qui forge le caractère

Des hommes forts et des femmes d’avenir.

Souvent envahie, attaquée de tous côtés,

Piratée pour sa richesse et sa beauté.

Terre vivante, pleine de promesses,

Tu attires les conquérants lointains,

De toute nature, de tous horizons,

Ibères, grecs, romains

Ont déjà bâti sur tes rives,

Et semé quelques témoins :

Château-forteresse, murailles, tours de guet.

Des combats,  tu en as livré

Contre les puissants de ce monde

Qui voulaient te posséder,

Mais tu as su résister.

Devant les assauts répétés,

Tu as un peu reculé

Et  laissé au large quelques bons récifs,

Tes derniers défenseurs.

Maintenant, tu arbores fièrement

De superbes rochers sculptés

Qui plongent dans les eaux cristallines,

Tu sens bon les pins et le sable chaud,

Tu offres à ceux qui passent

L’air de la Méditerranée.

De Palamos à Calella de Palafrugell,

Le cami de ronda joue à saute-mouton,

Grimpe à un  cabo, descend sur une playa,

 Contourne une falaise, plonge dans un rio seco,

Puis disparaît sous les pins pour resurgir dans une cala.

Merveilleuse expérience pour des Gersois

 Qui ont quitté leur pays natal,

Ivres de rêves et de découvertes.

Marcelle

D’où vient le nom de « Brava » pour la côte de la province de Gérone. Voir ci-dessous.

L’écrivain, journaliste et politique Ferran Agulló i Vidal y prend la plume pour décrire la côte de la province de Gérone, sa ville natale, et écrit :  » Oh, notre côte sauvage (« costa brava« ), sans égale dans le monde ! […] Elle est sauvage (« brava« ), gaie, fantastique et douce, elle travaille aux tempêtes à coups de vagues comme un haut relief et bordée de baisers de beau temps avec une délicatesse de nonne patiente pour qui les heures, les jours et les années n’ont pas de valeur de temps » .

1er jour : Empuriabrava, San Antoni de Callonge

2ème jour : Gérone, Peratallada, Pals

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3ème jour : Camin de ronda

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3ème jour : Jardin de Cap de Roig

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4ème jour : Banyoles

4ème jour : Musée DALI Figueres

« 2 de 2 »

 

 

 

 

 

  1. admin6571

    Un grand merci à toutes celles et à tous ceux qui ont participé à la publication de ce compte rendu en nous confiant leurs textes très enrichissants et leurs photos plus belles les unes que les autres..

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